Écrire en alexandrins, c’est clairement zinzin.
Battre la mesure douze fois, sans flancher !
Mais quand on aime, il paraît qu’on n’compte pas, hein ?
Je n’suis pas douée, mais je suis sincère, okay…

J’ai envie que vous imaginiez la façon,
la façon dont j’prononce Alexandre Chardin.
C’est un joli tohu-bohu d’exclamations,
qui prouve à quel point j’aime tant cet écrivain
Il sait rêver comme on devrait le faire encore.
Tous ses récits parlent si bien de cette vie
qui souvent nous malmène par des faits retors,
mais qui cache maintes réalités bénies
Bande de poètes, ce roman écrit en vers,
narre les aventures de jeunes ordinaires
qui n’peuvent à priori pas être des amis,
leurs origines les condamnent à être ennemis.
Le fils du maire, les jeunes défavorisés
sont sensés se détester d’emblée, c’est vrai, non ?
Non. L’auteur nous l’fait bien comprendre heureusement.
Qu’importe ce qu’en pensent les gens, les parents.
Pour abolir toutes ces barrières non visibles,
pourtant si réelles – certainement indicibles-
l’auteur a pensé à de merveilleux fils rouges.
De l’amour, oui ! Et d’la musique, faut qu’ça bouge.
Même les clichés autour de la musique dégagent.
Pour notre plus grand plaisir, fini cet outrage !
La trompette oh oui c’est un bien bel instrument
qui peut s’marier avec le flow, évidemment.
Quant à la violence, elle n’est pas occultée.
Les mots douloureux et ceux qui font déguerpir
sont libérés, sont criés et sont dénoncés.
Trouver refuge, pour enfin réapprendre à vivre.
Fil rouge, n’oublie pas les pouvoirs de l’amitié !
Ce chouette roman est en empli, c’est un fait.
On l’referme en riant, vous n’avez pas idée…
Y a d’la joie, comme dans cette chanson de Trenet.
Alexandre Chardin est un magicien, non ?
Même qu’il met des nœuds papillon, c’est un signe !
Il écrit les mots justes et ceux qu’on imagine,
qu’on n’ose parfois pas clamer, parce que bon…
Il est temps de changer et d’oser, haut et fort
On s’en fiche et on s’en fout et on s’en balance
Des préjugés, des toutlmondedit, des convenances
Lisez c’récit, vous comprendrez, gentils cadors !